Peut-on mourir du cancer du col de l’utérus ?

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De nos jours, le cancer du col de l’utérus présente de bonne chance de guérison. Toutefois, les chances de survie de ce cancer, relèvent de son stade, du type de tumeur décelée, du profil de la patiente ainsi que des métastases. Par ailleurs, une personne atteinte du cancer de l’utérus peut-elle trépasser ? Découvrez cet élément de réponse au travers de cet article !

Cancer du col de l’utérus : De quoi s’agit-il réellement ?

À cet effet, il convient de notifier que celui-ci représente une tumeur qui se développe à partir des muqueuses puis recouvrent totalement les parois utérines. Ceci concerne fréquemment le carcinome, les carcinosacormes, les sarcomes de cet organe de gestation et quelques autres tumeurs cancéreuses très rares.

Notez bien qu’à ses débuts, ce cancer se présente asymptomatique. Au fil du temps, il se traduit par distincts signes cliniques. Le plus fréquent entre autres, est le saignement vaginal anormal qui survient habituellement après la ménopause. À un état précancéreux , vous pouvez trouver des écoulements vaginaux atypiques.

Quand le cancer se trouve à un stade avancé de son évolution, les symptômes généraux apparaîtront : fièvre, amaigrissement, douleurs, fatigue).

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Cancer du col de l’utérus : les chances de guérison

Le cancer du col  l’utérus intègre le rang des cancers à bon pronostic. En d’autres termes, il fait partie des cancers dont les chances de survie sont statistiquement supérieures à 80 %. En effet, sa survie à 5 ans est de 83 %. Ce chiffre global, ne tient pas  compte du stade des caractéristiques du cancer, du grade.

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Théoriquement, les femmes touchées par ce cancer diagnostiquées au stade précoce de son évolution, détiennent des chances supérieures de guérison à celles dont la tumeur est diagnostiquée au stade avancé. De ce fait, toutes les patientes n’ont pas 80 % chances de survivre à leur cancer.

Le carcinome endométrioïde constitue le type de cancer de l’endomètre le plus rencontré. Quand il est diagnostiqué au stade I et stade II (stade précoce), les chances de guérison varient entre 70 % et 90 %.

Au cours du stade intermédiaire, autrement dit le stade III, le cancer présente entre 47 % et 58 % de chances de guérison. Dans ce cas, sa survie à 5 ans, tombe à 15 %. Au dernier stade IV de son évolution, cette survie à 5 ans vient à 17 %.

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Cancer du col de l’utérus : la chirurgie dans son traitement

Étant un traitement de référence, la chirurgie consiste généralement en hystérectomie. En d’autres termes, une ablation de l’utérus souvent accompagnée d’une salpingo-ovariectomie. C’est une ablation des trompes de Fallope et des ovaires.

Au sein de la femme en phase de la ménopause, la salpingo-ovariectomie préventive peut être présentée. Même dans les cas de cancer très localisé, parce que les ovaires ne fonctionneront plus. Au regard du bénéfice du retrait, les conséquences négatives de cette intervention sont assez moindres (réduction du risque de récidive).

Au stade très avancé, les organes à proximité de l’utérus seront aussi ôtés. Dans le but d’avoir une marge de sécurité assez suffisante pour limiter les risques de récidive.

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Cancer du col de l’utérus : la chimiothérapie dans son traitement

Dans le même temps, la chimiothérapie fait partie du traitement du cancer du col de l’utérus. Précisément, quand il se développe au niveau des organes distants. Cette dernière s’utilise a visée curative (en complément d’autres thérapies) ou encore, à visée palliative (souvent seule). La dernière intervention diminue les symptômes de la maladie. Ceci pourra améliorer la qualité de vie de la patiente.

Pour terminer, vous pouvez aussi opter pour la radiothérapie qui est aussi couramment employée pour traiter le cancer de l’utérus. Elle peut encore adopter une portée curative ou palliative quand elle est associée à la chimiothérapie.

 

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